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Un trek au Népal


Trek au Népal – de Lukla (2850 m) à Kala Pattar (5630 m)

Un trek au Népal c’est le rêve de nombreux randonneurs. Trois membres du Club Vosgien de Ste-Marie-aux-Mines, Amandio Da Costa, Francis Trusch et André Patris, partis ensemble en novembre nous racontent leur aventure et nous donnent quelques conseils pour organiser un futur trek au Népal. Rencontre avec l’un d’entre eux, André Patris (A.P.), Président du Club Vosgien de Ste-Marie-aux-Mines

Comment on se prépare à un trek au Népal ?
A.P. : pour partir faire un trek au Népal, il faut avoir une bonne condition physique et une bonne santé, être habitué à faire des randonnées de 1000 m de dénivelé de 6h à 7h/jour. Je n’ai pas fait de préparation spéciale mais je randonne régulièrement et pendant trois mois j’ai fait une grande randonnée par semaine avec au moins 1000 m de dénivelé. Un peu avant j’avais déjà fait le tour du Mont-Blanc. Avant de partir au Népal, il vaut mieux avoir déjà réalisé un ou deux treks dans les Alpes et se tester par rapport à l’altitude.

Comment on gère l’altitude ? Est-ce qu’on peut s’y préparer ?
A.P. : il n’y a pas de préparation pour l’altitude, ni de remède contre le mal aigu des montagnes.
N’importe qui peut être sujet à ce mal, cela arrive même aux guides népalais. Dans un trek il faut monter doucement et prévoir des étapes d’acclimatation. C’est d’ailleurs un critère important dans le choix d’un trek au Népal : bien vérifier qu’il y a ces étapes d’acclimatation. Dans le trek que nous avons réalisé, sur 13 jours il y avait 9 jours de montée de 2800 m à 5630 m d’altitude.

Le trek en lui-même ?

face à l’Everest

A.P. : nous sommes partis de Lukla à 2850 m d’altitude pour aller à Namche Bazar à 3440 m, la capitale du pays sherpa. C’est une petite ville avec de nombreux petits commerces. Nous avons poursuivi vers le haut Khumbu et Dingboche (4400 m) le plus haut village habité du Khumbu. La 10ème journée était l’étape phare du voyage avec l’ascension des pentes sud du Kala Patar (5630 m) et une vue inoubliable sur le col sud, passage clé pour l’ascension de l’Everest. Pendant notre expédition, ce sont les yacks qui ont porté nos bagages, nous n’avions qu’un sac à dos (suffisant car il faut gérer l’effort et l’altitude). Le guide adapte le pas au groupe, on marche doucement, il faut bien doser l’effort avec l’altitude.

Les sentiers de randonnée au Népal ?
A.P. : les sentiers sont bien entretenus, on les voit facilement. Il n’y a pas de passage technique, pas de marche avec crampon, pas de glacier, pas de neige à 5000 m (en novembre). Par contre il y a beaucoup d’escaliers et de marches (30 à 40 cm de haut), des pierriers, c’est un effort et en plus il y a l’altitude. Les sentiers sont très fréquentés (en novembre).

Quelle est la meilleure période pour faire un trek au Népal ?
A.P. : il faut attendre la fin de la période des moussons. La période idéale c’est novembre, décembre.
Il n’y a pas de neige, la température moyenne en journée se situe entre 15-20°, la nuit il peut faire froid en altitude (-5° à 10° à 5000 m). Le temps peut changer très vite et si le vent se lève, il peut faire froid.

Vos conseils pour préparer ses bagages ?
A.P. : il faut voyager léger et emmener le strict minimum. Il y a la contrainte du poids accepté pour les vols de transfert à partir de Kathmandu : petits avions de 20 pers, poids maxi par personne : 7 kg.
Prévoir de bonnes chaussures de randonnée (avec semelle bien crantée), équipement de randonnée, sous-vêtements chauds, une bonne veste, bonnet, crème solaire, crème pour les coups de soleil, lunettes de soleil et médicaments. Bien peser ses bagages avant de partir.

La découverte du pays, ce qui vous a étonné ?
A.P. : c’est un voyage exceptionnel, les paysages sont magnifiques et les népalais très accueillants. Il vaut mieux parler anglais, cela facilite les contacts. Dans les zones traversées, il y a beaucoup de petits villages où l’on trouve de tout, des boissons, à manger. Le trek est une réelle activité économique et dans ces zones les népalais s’en sortent mieux grâce à cette activité qui fait venir des gens du monde entier. Sur les sentiers, on croise de 200 à 300 porteurs par jour.

1 commentaire

  • Merci de votre témoignage.
    Pour moi j’espère que ce sera fin d’année. J’en rêve depuis longtemps. Découvrir le paysage et surtout la population, son mode de vie

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